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Le CAES : Un vivier culturel

Un historique du CAES, glané sur le Net. Je connais pas l’auteur, dommage ...

lundi 27 septembre 2010, par Digreg

Le CAES (Centre Autonome d’Expérimentation Sociale)

Un vivier culturel

Aujourd’hui :
Le CAES est un espace permanent de création, d’expositions et de rencontres artistiques dans un cadre cosmopolite qui connut autrefois les faveurs de Delacroix, Daudet et Nadar …

Soixante dix personnes de communautés diverses y résident, dont une quarantaine d’artistes.
Les activités au sein du CAES se développent en 5 pôles : arts plastiques (15 ateliers), musique, spectacles vivants, artisanat (tapissier, menuiserie, coutellerie,…) et services (sérigraphie, imprimerie, salon de coiffure…)

Historique :
Après avoir abrité au début du 20ème siècle, une chocolaterie et une caserne de l’armée de l’air, il devient en 1981, un Squatt à vocation social
En friche, le lieu est investi par des plasticiens qui, comme le regretté sculpteur Paul Sevehon, y mettent en avant plus leur savoir-faire d’artisan et leur volonté d’œuvrer pour la réinsertion que leurs qualités d’artistes.

A la fin des années quatre vingt : une période faste .
L’arrivée en force de piliers du mouvement ART-CLOCHE, donne aux arts plastiques leurs lettres de noblesse. On y constate une extraordinaire activité dans le domaine des concerts et les art du cirque. On y reçoit nombre d’étoiles montantes comme les Négresses vertes, la Mano Négra, les Garçons bouchers, les Têtes raides …et on y développe une production indigène (le funansombule, la Dame bleue, le Tempo …)

De 1990 à 1995 : l’âge d’or.
Les festivals de cette époque, multi-disciplinaires, restent dans toutes les mémoires.
ARTEL La Ruche de Ris, les Van Van, le théâtre de Castor, les frères Kazamarof …
Des commandes publiques marquent la reconnaissance du talent des artistes de ce lieu.
De nombreux clips, émissions de télévision, films, pièces de théâtre y sont régulièrement tournées .Les Croisières de l’art contemporain en Essonne y font régulièrement escale.

1995 – 2000 : Une période barbare
C’est le début des années difficiles et des départs : la tempête, la violence, une créativité en chute libre. L’ange gardien du lieu : Jeff, y perdra sa foi et le CAES son capitaine …

Ce lieu qui abrita une sérigraphie, une imprimerie, une société spécialisée dans l’escalade, un garage associatif (dont le leader devin trapéziste !), une menuiserie, deux tapissiers, des techniciens de la lumière, des créateurs de décors, des musiciens, comédiens, bateleurs et barbouilleurs, assembleurs, photographes, ainsi qu’un centre d’hébergement, une crèche parentale, un théâtre, une boîte de jazz, un restaurant, des brocantes, des enfants de la balle
Ce lieu est déserté comme un champ de bataille abandonné aux chiens.

Depuis l’an 2000 : la renaissance
Doucement, comme un grand adolescent, le CAES, grâce à l’énergie de certains et à la volonté de bonheur de tous, connaît une Renaissance avec l’encouragement de la Ville et du département.
Le CAES redevient une position de repli pour les artistes expulsés de la capitale. Une exposition en 2002 montre que la lumière y est encore …
Les brocantes et les festivals refleurissent des grapheurs graphent, une fresque orne l’entrée, les artistes reviennent !


Voir en ligne : Lien du texte sur le Net

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